Des gestes blancs

Un homme en duo avec son fils, interroge l'idée du lien paternel et tente un essai physique sur la filialité. Ensemble, ils explorent la figure du père et de l’enfant sans fabriquer d’histoire particulière. Ils nous invitent à entrer dans leur relation, au plus près de leurs jeux et de leurs corps à corps. Des gestes blancs révèle un tandem qui, dans le déséquilibre de ses forces cherche ses distances et joue avec ses limites. Une danse où l’image de l’un n’est que le reflet de l’autre, déformé dans le temps et dans l’espace.

« Dans cette pièce, toutes les questions de gravitation, d’équilibre, de poids et contre-poids, de volumes, de failles, de passages, de négociation des intensités, d’infiltrations, de feintes, d’esquives, de dons et abandons, sont examinées à neuf, à travers deux corps si totalement dissemblables, et pourtant si formidablement proches. L’un est quand même le prolongement de l’autre. Mais il est tout ailleurs, radical dans sa différence. C’est vraiment tout autre chose que la niaiserie entre un père et son petit. Il faut dire que la personnalité de l’enfant entre en ligne de compte : malicieux certes joueur bien heureusement, mais sûr d’être, avant tout. Et d’être en relation. En expérience de la relation avant toute chose. Des gestes blancs est une pièce qui va loin, très loin  »

Ventilo